Calcul de l’augmentation de la prime de nuit pour les soignants en 2025

2,62 euros. Pas un centime de plus, pas un de moins : c’est le nouveau tarif horaire brut de la prime de nuit pour les soignants de la fonction publique hospitalière, effectif depuis le 1^er mai 2024. La hausse, nette et sans nuance, remplace l’ancienne indemnité de 1,07 euro par heure, modifiant concrètement la donne pour chaque personnel de nuit, titulaire ou contractuel, aide-soignant ou infirmier.
Ce relèvement, acté par décret, vient bouleverser le calcul habituel de la fiche de paie pour tous ceux et celles qui veillent pendant que l’hôpital dort. L’impact diffère selon le métier, le nombre d’heures effectuées la nuit et le statut, mais le message, lui, est clair : la pénibilité et la constance du travail nocturne ne passent plus sous silence.

Primes de nuit pour les soignants : ce qui change en 2024 et pourquoi c’est important

Depuis le 1^er mai 2024, la prime de nuit prend une nouvelle ampleur dans la fonction publique hospitalière. Un décret publié au Journal officiel vient encadrer ce changement, rehaussant le montant horaire de l’indemnité pour chaque heure travaillée entre 21h et 6h. Le calcul est simple : 1,07 euro brut hier, 2,62 euros bruts aujourd’hui. Soit une progression de près de 145 %. La mesure s’adresse sans distinction à l’ensemble du personnel soignant, des aides-soignants aux infirmiers, qu’ils soient titulaires ou en contrat.
Dans les faits, cette majoration veut remettre en lumière la charge particulière du travail de nuit et ce qu’il implique pour la continuité des soins. Le traitement indiciaire brut, lui, reste identique, mais la part variable de la rémunération, primes et indemnités, s’en trouve renforcée. Le texte réglementaire vient ainsi répondre à une revendication ancienne : mieux aligner la compensation financière sur la réalité des contraintes nocturnes.
D’un point de vue logistique, cette hausse pèse sur les budgets des hôpitaux, mais s’inscrit dans une volonté affichée de fidélisation. Les postes de nuit, souvent difficiles à pourvoir, deviennent soudainement un peu plus attractifs. Cette rémunération supplémentaire s’ajoute à d’autres dispositifs déjà en place, comme les primes des dimanches et jours fériés. Résultat, les professionnels surveillent de près leur fiche de paie pour s’assurer que la nouvelle règle s’applique bel et bien.

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À combien s’élève l’indemnité horaire de nuit ? Montants, calcul et conditions pour aides-soignants et infirmiers

À partir du 1^er mai 2024, le tarif de l’indemnité horaire grimpe à 2,62 euros bruts. La règle vaut pour tous les aides-soignants et infirmiers relevant du secteur public, qu’ils soient en poste à Paris ou en région, en CDI ou en CDD.
Le mode de calcul ne laisse pas place au doute : chaque heure travaillée entre 21 heures et 6 heures ouvre droit à cette prime. Prenons un exemple : dix heures de nuit rapportent 26,20 euros bruts pour la période concernée. Cette somme s’ajoute à la rémunération de base, et vient compléter les autres primes éventuelles, comme celles des jours fériés ou du travail intensif.
Les règles d’attribution, elles, restent encadrées. Seules les heures réellement effectuées pendant la plage nocturne sont prises en compte. Les absences et repos compensateurs ne déclenchent aucune indemnisation. Le dispositif s’applique de façon uniforme sur tout le territoire, sans différenciation locale.
Désormais, la fiche de paie fait apparaître distinctement cette indemnité pour chaque nuit travaillée. Un gage de clarté, mais aussi de reconnaissance pour celles et ceux qui assurent la garde dans l’ombre.

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Évolution des primes et comparaison des salaires de nuit entre aides-soignants et infirmiers en 2025

La revalorisation de la prime de nuit va continuer de faire sentir ses effets en 2025. À 2,62 euros bruts de l’heure, le supplément modifie l’équilibre de la rémunération nocturne pour l’ensemble du personnel hospitalier. Chez les aides-soignants, ce coup de pouce vient compenser un traitement de base moins élevé que celui des infirmiers. La majoration gomme en partie cet écart, du moins pendant la plage nocturne.

La grille de majoration pour travail de nuit ne distingue pas entre les catégories professionnelles. Pourtant, la réalité diffère : l’infirmier prend généralement le relais en chef de poste, avec une responsabilité clinique accrue, tandis que l’aide-soignant se concentre sur les soins fondamentaux.
Le montant mensuel de la prime dépend du nombre de nuits et d’heures réalisées. Plus le rythme de travail nocturne est soutenu, plus la somme grimpe. Pour tous, la prime de nuit, cumulée aux autres indemnités (week-ends, travail intensif), redessine la hiérarchie des salaires et rend les postes de nuit nettement plus attractifs.
Le visage de l’hôpital la nuit change : derrière chaque chiffre, une équipe veille, invisible mais indispensable. Ceux qui franchissent la porte à la tombée du jour savent maintenant que leur engagement compte, jusque sur la ligne de paie. Qui sera le prochain à choisir la nuit ?